PLAN STRATÉGIQUE ET POLITIQUE 2020-2022
jusqu’aux élections régionales & départementales (2021) et présidentielle & législatives (2022)
« Relions-nous pour aborder ensemble les élections de 2021-2022 »
Proposition aux forces démocratiques
Objectifs du plan 2020-2022
Relier des forces politiques s’accordant sur un socle commun de principes démocratiques. Aborder les élections départementales, régionales et nationales de 2021-2022 sous une identité graphique commune et en mutualisant des moyens techniques, financiers et humains. Accéder par là aux financements publics nationaux des partis politiques. Constituer ainsi une nouvelle force politique au niveau national, voire transnational.
I. Contexte et bilan 2014-2020
Aux élections municipales de 2014, il y avait moins d’une dizaine de candidatures citoyennes, démocratiques, municipalistes, avec l’exemple emblématique de Saillans dans la Drôme. A celles de 2020, il y en eut entre 300 et 400, soit une exceptionnelle multiplication de telles listes : plus d’une centaine de fois.
Entretemps, en 2017, les élections présidentielle et législatives apportèrent d’autres éléments.
Lors de l’élection présidentielle, le projet qui a le plus abouti fut LaPrimaire.org avec comme qualité : un site internet relativement bien fait et fonctionnel (pour l’élection primaire), une bonne communication médiatique. Et avec comme défauts : un processus classique, conformiste et peu démocratique, peu radical, de candidatures avec leur programme (tandis qu’on aurait pu imaginer : une élection primaire sans candidatures, l’élu étant libre d’accepter ou non ; les référendums pour établir la charte ; l’amorce d’un programme avec une certaine forme de mandat impératif); et un fonctionnement interne non démocratique (http://lucadeparis.free.fr/politique/laprimaire.org.htm(http://lucadeparis.free.fr/politique/laprimaire.org.htm).
Les élections législatives sont la principale source de financement public des partis (avec accessoirement le remboursement des campagnes, mais avec un pourcentage triple ou quintuple à obtenir aux élections, et avec la défiscalisation des dons à 66%) : il faut pour cela obtenir au moins 1% dans au moins 50 circonscriptions sur les 577, permettant alors d’obtenir chaque année 1,70 € par électeur. (https://fr.wikipedia.org/wiki/Élections_législatives_en_France#Financement_des_partis).
Aux élections législatives, il y eut au moins deux propositions concurrentes, la coalition de candidatures plus ou moins démocratiques de La Caisse Claire, et celle plus radicale de Ma Voix qui refusa de s’y rallier pour cette raison.
- La Caisse Claire : Parti Pirate, La Relève Citoyenne (LRC), Parti des Citoyens Européens (PACE), À Nous la Démocratie (ANLD), Mouvement du 10 Novembre (M10N), Demain en Commun (DEC), Groupe de Réflexions et d’Actions Métropolitaines (GRAM), Lyon Convergence Citoyenne, 100% Citoyens (100%CIT), Mouvement de l’Engagement Citoyen (MEC) https://www.france-politique.fr/wiki/Caisse_Claire_(CC), dont le site a disparu, a obtenu 37circonscriptions avec plus de 1% (https://www.capital.fr/economie-politique/legislatives-ces-mini-partis-qui-contournent-la-loi-pour-etre-finances-par-l-etat-1232439(https://www.capital.fr/economie-politique/legislatives-ces-mini-partis-qui-contournent-la-loi-pour-etre-finances-par-l-etat-1232439).- Ma Voix s’est présentée dans 43 circonscriptions dont 15eurent plus de 1% (https://www.mavoix.info/resultats-mavoix-elections-legislatives-2017/). A noter qu’ils se sont beaucoup présentés à l’étranger (11 sur 43) où ils n’ont pas atteint 1% : il n’est donc pas intéressant de s’y présenter en priorité (les Français de l’étranger appartiennent surtout à une certaine élite qui est apparemment contre une démocratisation).
Il y avait donc un potentiel de plus d’une cinquantaine de circonscriptions à plus de 1% en 2017, et l’adhésion populaire à une réelle démocratie n’a fait que croître depuis. L’enjeu sera donc la réussite ou l’échec d’un rassemblement politique démocratique, voulant bâtir des politiques avec et à partir d’un grand nombre de citoyens, et il serait paradoxal qu’ils y parviennent moins que des politiciens classiques qui font de la politique sur leurs égos, et dont les partis classiques restent des écuries pour leur(s) champion(s). - Un exemple de succès de parti émergent populaire (et non des richissimes élitaires comme LREM financé par les plus nantis) fut le Parti Animaliste, présentant 142 candidats en 2017 (https://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_animaliste#Élections_législatives_de_2017) dont 86 ont dépassé 1% ; ce qui lui a permis d’obtenir 90.000€ par an, soit 450.000€ pour les 5 ans de la mandature. Il a bénéficié d’un thème porteur, la protection animale, en particulier parmi une population qui était dégoûtée par la politique humaine et qui aurait pu être potentiellement abstentionniste, et aussi du soutien de vedettes et de people.https://www.parismatch.com/Actu/Politique/Europeennes-30-millions-d-amis-en-campagne-1619284, progressant alors jusqu’à 2,2% au niveau national ((https://www.lepoint.fr/politique/europeennes-petit-candidat-le-parti-animaliste-cree-la-surprise-27-05-2019-2315263_20.php). Il a ainsi la possibilité de promouvoir sa monothématique, qui est aussi sa limite le plafonnant dans ses résultats, alors qu’une candidature démocratique aborde tous les thèmes (dont la protection animale).
II. Perspectives 2020-2022
Au printemps 2021, il y aura les élections régionales et départementales, puis au printemps 2022 les élections présidentielle puis législatives, et plus aucune durant deux ans jusqu’aux européennes de 2024.
- Pour un mouvement débutant, les élections législatives sont les plus pertinentes, car ouvrant avec un seuil relativement bas (50/577 circonscriptions à 1%) l’accès à un financement de centaines de milliers d’euros aidant à poursuivre son développement.
On propose de contacter et s’appuyer les listes municipalistes, répertoriées sur la carte de https://www.actioncommune.fr.
Pour se faire connaître, il faut profiter du tractage offert par l’Etat distribuant par la poste aux électeurs les professions de foi. Pour limiter le budget, elles devraient être en même temps les bulletins de vote que les électeurs pourront dès lors utiliser (car les bulletins ne pouvant être apporté dans les bureaux de vote, ils seront absents de ceux-ci, réduisant les coûts financiers et écologiques), en ayant le format (monochrome, recto verso autorisé, format A6 lors des législatives et de la présidentielle, A4 lors des régionales : https://www.interieur.gouv.fr/content/download/88377/686163/file/regionales-2015-candidats-memento-general.pdf page 22, A5 lors des et départementales :https://www.interieur.gouv.fr/content/download/75764/556489/file/memento-a-usage-des-candidats-11-12-2014.pdf page 17). A étudier : possibilité/ou pas, que l’Etat distribue par la poste des bulletins de vote sans autre profession de foi (https://www.senat.fr/questions/base/2010/qSEQ101116054.html(https://www.senat.fr/questions/base/2010/qSEQ101116054.html).
- Les élections précédant les législatives permettront test et pratique surtout pour l’organisation et la médiatisation :Les élections régionales et départementales sont l’occasion de nous organiser géographiquement, de constituer le maillage territorial dans autant de collectivités que possible parmi les 101 départements et 18 régions.
C’est un premier enjeu de se structurer géographiquement pour ces élections, qu’on s’y présente dans le plus de circonscriptions comme test et pour la plus vaste visibilité avec un budget minimal (car le seuil de remboursement de 5% est trop élevé) ou pas du tout. - L’élection présidentielle : elle a un grand enjeu médiatique, et de test quant à l’union, la capacité à désigner démocratiquement, plus ou moins massivement, un candidat unique. Un autre enjeu sera de trouver les 500 signatures de grands électeurs, avec normalement acquis les conseillers municipaux municipalistes, et plus largement. A voir aussi l’enjeu d’éviter le torpillage par des concurrents comme cela semble avoir été le cas pour Charlotte Marchandise avec un ou des candidats battus à la Primaire.org (résultant aussi de l’inconvénient d’une élection primaire avec candidats, faisant une campagne d’autopromotion).
III. Proposition : deux grands axes d’action
1 – Rassemblement à partir d’un processus démocratique (ce sont les personnes qui décident individuellement également, pas les organisations qu’elles composent), éviter les campagnes discordantes, contacter les listes municipales citoyennes, les partis démocratiques, trouver un lieu physique de réunion pour chaque département.
Contacter pour s’appuyer en particulier sur les groupes municipalistes déjà constitués, et répertoriés sur les sites existants sur la carte de https://www.actioncommune.fr
Eviter d’avoir des concurrents s’opposant entre eux (contacter LaPrimaire.org et https://www.facebook.com/Emancipation-démocratique-2022-La-Page-180884749129715).
Lister les régions et départements, avec les personnes et organisations qui sont avec nous et à contacter pour nous rejoindre, et les locaux de réunion (Fichier géré par le Comité d’administration sous réserve du respect RGPD).
2 – Construire la plateforme internet sécurisée qui permet ce rassemblement : les constructions de chartes, de programmes, et les élections primaires sans candidat, surtout pour la présidentielle qui sera la plus médiatisée [mettre le lien du fichier collaboratif passé du cahier des charges du site].
Nous devons constater que c’est plus d’abord le rassemblement des démocrates qui nous permettra d’avoir les moyens de faire la plateforme que la plateforme qui nous rassemblera (par contre elle permettra de nous étendre à une population plus large et de cumuler nos ressources).
Principes de base:
- Fonctionnement démocratique: décisions par référendums des individus (avec iségorie), assemblées tirées au sort si le nombre devient trop important. Décisions démocratiques localisées selon les circonscriptions ;
- Budget, finances publiées (et aussi décidées démocratiquement avant et après les élections) ;
- Nom proposé: Décidons nous-mêmes ! (référendum de 2019, nom de domaine acheté et nom enregistré à l’INPI au nom de Decidemos).
France confinée, avril 2020
(Plan adopté par l’AG permanente de Decidemo(s) le 21 avril 2020 avec 88% des voix POUR / 4% CONTRE / 8% BLANC ; 213 électeurs / 10% de participation)